En tant que commissaire-priseur en France, je connaissais les coulisses des maisons de ventes aux enchères publiques, et de l’Hôtel Drouot à certaines prestigieuses maisons de la Rive droite, j’ai étudié, emmagasiné, dévoré, englouti des centaines d’informations sur les objets. Jusqu’à créer à leur égard, une relation charnelle, sentimentale, viscérale, qui fait sourire les néophytes et émeut les collectionneurs.
Le grain de folie qui enchante et qui anime à la fois celui qui émet et celui qui reçoit l’objet, je l’ai gardé dans mes bagages le jour où, après un déménagement outre-manche, j’ai embrassé le marché de l’art anglais.
Le jour où je suis passée de l’autre côté du rideau en devenant marchand, j’ai continué mon apprentissage.
Les objets, le décor intérieur, sont le reflet d’une société à un instant T, de ses aspirations, de ses moyens, de ses limites, et de ses tabous. Découvrir un pays, une nation et une civilisation par le biais de ses objets et l’histoire de son art est un voyage sans fin parce que c’est une pelote de ficelle qui ne finit pas de se dévider.
L’objet de ce blog est de vous présenter certaines trouvailles anglaises, mais c’est aussi de vous faire partager les plus beaux endroits, les meilleures idées, et les plus belles adresses découvertes ici.
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